Marchons,
un pas suit l'autre
comme le rythme des saisons,
la naissance et la mort.
Y-a-t-il un mystère ?
Le soleil se lève, se couche,
quoi de plus limpide?
La simplicité irrite l'arrogance.
Maîtresse de notre monde,
elle étouffe la spontanéité,
alourdit le danseur universel.
Ne dédaignons pas sa mère, la pensée,
elle, qui bâtit et démonte des mondes,
s'incline devant la subtilité du silence.
Rien n'arrête le pèlerin,
l'un l'autre, l'autre l'un,
inséparables, sans début, ni fin.
Promeneur insouciant,
le ciel et le vent,
les montagnes et les rivières,
la souffrance et la paix,
l'affirment sans détour,
tout se réalise maintenant.
Réjouissons-nous!
La présence divine se révèle sans cesse, même si l'être humain n'en a pas conscience. Pour celle et celui qui voit véritablement, elle est omniprésente ; où que l'attention se porte, elle s'y trouve. Dans l'infiniment petit, l'infiniment grand. Elle contient tout et est contenue en tout. Rien n'existe en dehors d'elle. Elle est et se révèle aimante à celles et ceux, qui, abandonnant tout, se transforment et deviennent elle.
Todo y nada ; tout, rien ; rien tout ; naissance de Dieu en nous.